Farm Trans et le développement durable: Entretien avec Reynout Walkate – Responsable QHSE

En quoi consiste votre travail en tant que responsable QHSE ?
Nos départements font un excellent travail pour fonctionner, mais il faut aussi avoir une vue d’ensemble. Et c’est moi qui supervise cette vue d’ensemble. Cela implique beaucoup de choses, de veiller à respecter les lois et les réglementations gouvernementales, en passant par la gestion de choses plus pratiques. Prenons par exemple notre manuel du conducteur. Auparavant, c’était un manuel très normatif qui décrivait principalement toutes les choses que nos conducteurs n’étaient pas autorisés à faire. Nous avons discuté avec quelques-uns de nos conducteurs pour savoir ce qu’ils attendaient de ce manuel. Leur réponse a été claire : des conseils en cas d’imprévu sur la route. Nous sommes en train de réécrire entièrement le manuel sur la base de cette suggestion. L’un de mes collègues travaille aussi sur une application qui faciliterait au maximum la recherche d’informations pertinentes lorsque l’on est sur la route. Dans l’ensemble, le plus important est de ne pas se focaliser sur ce que fait un individu au sein de l’entreprise, mais d’étudier les processus. Bien évidemment, on ne peut jamais tout contrôler, mais la modification d’un processus permet d’obtenir un résultat différent. C’est ça notre objectif.

Pouvez-vous donner un exemple de modification de processus qui a permis d’obtenir de meilleurs résultats ?
Nous nous efforçons constamment d’améliorer la sécurité de nos collaborateurs. Par exemple, chaque fois que nos chauffeurs livrent une cargaison d’oignons ou de pommes de terre, les directives de sécurité alimentaire imposent le nettoyage des remorques. Nous savons cependant que monter dans la remorque pour la nettoyer peut présenter des risques. Pour rendre cette opération aussi sûre que possible et éviter les accidents, nous disposons désormais de harnais et d’équipements de levage dans notre atelier. Nous avons également installé des caméras sur les camions. Ainsi, nos chauffeurs peuvent surveiller le processus de chargement depuis leur cabine, au lieu de grimper sur le côté de la remorque.

Vous êtes également membre du groupe Développement durable de Farm Trans. Sur quels thèmes le groupe se concentre-t-il ?
Être un employeur durable implique de couvrir un large éventail de sujets. Lorsque j’ai commencé à travailler chez Farm Trans, les questions posées dans le groupe allaient de « combien d’émissions de CO2 sommes-nous responsables ? » à « quand est-ce qu’on refait une sortie bowling avec toute l’entreprise ? ». C’est pour cela que nous avons décidé de revenir à l’essentiel. Nous envisageons par exemple d’obtenir un certificat de développement durable. Bien sûr, un certificat ne règle pas tout, mais il confirme que nous sommes sur la bonne voie.

Quelle est votre impression de Farm Trans jusqu’à présent ?
Tous les jours, je suis impressionné par l’ambition de chacun de fournir le meilleur transport possible. Mais, bien que nous travaillions très dur, nous ne nous perdons pas de vue. Nous savons profiter des moments de légèreté et de rire ensemble. Cette culture professionnelle est inestimable.